Sentier de poésie

 

L’amour est le degré zéro de l’infini
l’infini est le degré zéro de l’amour
l’amour est la puissance infinie du zéro
le zéro est la puissance infinie de l’amour
l’infini est l’énergie d’amour du zéro
le zéro est l’énergie d’amour de l’infini

ACQUELIN, José. L’infini est moins triste que l’éternité. Montréal : Les Herbes rouges, 2009, p. 104.

José Acquelin

Né à Montréal de parents occitans, José Acquelin est un poète-performeur, concepteur et animateur de soirées mêlant poésie et musique. Il présente aussi des conférences dans les écoles. Il a entre autres signé la trilogie Critique de l’horizon pur publiée chez Les Herbes rouges. En 2011, les éditions Mémoire d’encrier publient Nous sommes tous des sauvages dans lequel ses poèmes trouvent un écho avec les poèmes de la poète innue Joséphine Bacon.


Ainsi il vécut deux et puis
mille ans avec une
goutte dans l’œil
après quoi il
s’endormit
et devint
l’océan.

DORÉ, Kim. Le rayonnement des corps noirs. Montréal : Poètes de brousse, 2004, p. 34.

Kim Doré

Née en 1979, Kim Doré détient une maîtrise en études littéraires et a publié quatre livres de poésie, dont In vivo en 2012. En 2004, elle a cofondé les éditions Poètes de brousse, qu’elle dirige toujours. Elle a obtenu le prix Émile-Nelligan en 2004 pour Le rayonnement des corps noirs et le Prix des lecteurs du Marché de la poésie de Montréal pour Maniérisme le diable. Elle a signé des textes sur l’album du groupe musical Forêt paru en 2013.


Regarde le mouvement du monde à travers ce que nous sommes, la répétition n’est jamais qu’apparente, ne regarde pas comme si tu restais là, immobile au milieu de ta vie, tout est dans la nuance, dans l’éclat tout dans le cœur.

DORION, Hélène. Cœurs, comme livres d’amour.  Montréal : Éditions de l’Hexagone, 2012, p. 84.

Hélène Dorion

Hélène Dorion a publié plus d’une vingtaine de livres (poèmes, récits, essais et albums jeunesse) traduits dans plus de quinze langues. Son œuvre lui a mérité plusieurs distinctions, dont le prix européen Léopold-Senghor 2011 pour l’ensemble de son œuvre, le prix Mallarmé et le Prix du Gouverneur général du Canada pour Ravir : les lieux, en 2005, et le prix Anne-Hébert pour Jours de sable, en 2002. Reçue à l’Académie des lettres du Québec en 2006, Hélène Dorion a aussi été décorée des titres de Chevalier de l’Ordre national du Québec et d’Officier de l’Ordre du Canada.